6 février 1934

Samedi 6 février s’est tenue au cœur de Paris une manifestation comme les rues de la capitale n’en avaient pas vu depuis longtemps.
Ce rassemblement organisé par le RF et soutenu par plusieurs associations a réuni plus de 200 personnes comme on peut le constater sur les vidéos, et suscité un dispositif policier impressionnant.




Après que les participants se furent rassemblés devant l’église saint Germain des Prés, la colonne se forma et s’ébranla solennellement au seul son d’un tambour et à la lueur des flambeaux.
En tête, une immense banderole où l’on pouvait lire « aujourd’hui comme hier, à bas les voleurs ! »

En effet, la manifestation n’était pas uniquement commémorative, mais aussi une expression de la colère française face au Régime corrompu qui ruine et détruit notre pays, comme en 1934.




Cette impressionnante marche, frappant de surprise les passants, aboutit près de l’Assemblée dite « nationale ».
Là, plusieurs intervenants prirent la parole : Thibaut de Chassey (du Renouveau Français), le responsable du FNJ 95, Pierre Sidos, Yvan Benedetti (Jeune Nation), rendant hommage aux patriotes morts et dénonçant les méfaits de la politique que nous subissons actuellement. 




Pour sa part, Thibaut de Chassey insista sur le fait que c’était bien le Régime en lui-même qui était à l’origine de la situation que nous déplorons. Le même Régime qu’en 1934, bâti sur des principes mauvais et irréformable.
Il fustigea le gouvernement actuel en s’appuyant sur les cas de Besson, Mitterrand et Bachelot, tout en rappelant que des ministres de cet acabit, tout comme un Sarközy, seraient systématiquement sécrétés par le Système maçonnico-républicain tant que celui-ci perdurerait.
Désignant donc le véritable ennemi, et regrettant la mode « républicaine » qui sévit au sein de la droite nationale, il rappela que cette commémoration était plus qu’un hommage, une source d’inspiration et de réflexion pour les combats d’aujourd’hui et de demain.




Après les allocutions, fut procédé à l’appel des vingt-deux morts.
Puis tout le monde entonna le chant « j’avais un camarade », avant de se disperser au son de slogans bien sentis.




Une belle manifestation, très réussie, qui marque un progrès du mouvement nationaliste et, en plus de maintenir la mémoire, a fortifié la détermination des militants présents.
Le Renouveau Français section Toulouse, ainsi que le comité directeur du mouvement, se félicite d'avoir pu manifester les morts du 6 février 1934 à Toulouse, place du monument aux morts. Fort d'une quinzaine de personnes, cette première commémoration sera suivie par d'autres, le compte rendu est à venir.