Histoire de Toulouse






Toulouse est une ville du sud de la France située sur le fleuve Garonne. Son histoire est riche et le territoire de la ville a été occupé dans un premier temps par les romains puis les wisigoths et enfin les mérovingiens.

Dans les années 70 avant J.-C. les Toulousains trouvèrent la paix dans la domination imposée par les romains, c’est sans état d’âme que la cité refusa la Gaule de Vercingétorix. Tolosa connut alors une forte progression démographique. Théâtres, temples, écoles et égouts firent de Toulouse une cité moderne et docile, toujours au centre d’un commerce régional.

Le IIIe siècle est marqué par le martyre de saint Saturnin, futur saint Sernin, qui en 250 est traîné par un taureau dans la rue du Taur. Cet évènement marque le début du christianisme.
Il est enterré à l'emplacement de l'actuelle basilique Saint-Sernin que fit construire l’évêque Exupère en 403. Il construisit aussi La cathédrale Saint-Étienne, l'église de la Daurade et l'église Saint-Pierre-des-Cuisines.

A partir du VI siècle, les Francs occupe Toulouse et fond de la cité une ville militaire, dernier rempart contre le royaume de Tolède, nouveau fief des Wisigoths, et ce jusqu’au VIIe siècle.

À partir du VII siècle, à la faveur des successions mérovingiennes, la ville devient la capitale d’un important territoire, connu sous le nom de « duché de Toulouse ». Et en 721, Le duc Eudes repousse l’envahisseur arabe lors du siège de Toulouse.

Durant tout le Moyen Âge, Toulouse est dirigé par des comtes.
Après la direction de plusieurs comtes successifs, une administration de 8 capitulaires est créée sous le nom de « commun conseil de la Cité et des faubourgs». Il s'agit du capitoulat, une administration municipale typiquement toulousaine. Sous la houlette du pouvoir comtal, elle a la charge de règlementer les échanges et de faire appliquer les lois.

Le XIIIe siècle marque la fin du règne des comtes et le début des invasions cathares, qui donna lieu à la croisade contre les Albigeois en 1209. Après deux croisades successives lancées par Louis VIII, Raymond VII capitule et signe le traité de Meaux-Paris en 1229, qui met fin au conflit albigeois et rattache définitivement les pays occitans au royaume de France. Par ce traité, l'Université de Toulouse est créée, la seconde après Paris, avec 4 théologiens, 2 décrétistes (canonistes) et 2 grammairiens. En 1309, la mort de Pierre Authié marque la fin du catharisme à Toulouse.

Au XIVe siècle, Toulouse est en crise. La guerre de cents ans et de nombreux incidents vienne bouleverser la vie toulousaine. En 1281, le Pont-Vieux s'écroule sous le poids des habitants venus assister à l'immersion de la croix tandis qu'en 1298, les crues de printemps détruisent les ponts sur la Garonne sauf le pont de la Daurade. Le 7 mai 1463 le Grand incendie de Toulouse, dans la ville médiévale, détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurs églises, couvents et autres édifices publics.



Puis au XVII siècle, c’est au tour de peste de faire des ravages. En 1654, lorsque la seconde épidémie s’éteint, la ville est dévastée. Les périodes de rémission auront cependant été l’occasion de réaliser deux projets majeurs : le Pont-Neuf en 1632 et le canal du Midi en 1682. Ce siècle troublé se termine par une dernière famine, en 1693.

Par la suite, au XVIII siècle, Louis de Mondran est l’instigateur d’un nouvel urbanisme, vraisemblablement inspiré par son séjour dans la capitale. Les principales réalisations de cette époque sont le Grand Rond, le Cours Dillon, et la façade du Capitole.

La Révolution modifie le rôle de la ville, ainsi que sa structure politique et sociale et les prérogatives des capitouls sont abolies le 14 décembre 1789.
Joseph de Rigaud est le premier maire, il est élu le 28 février 1790.

Le début de l’ère industrielle marque un tournant dans l’histoire de Toulouse avec notamment la construction et l'ouverture de la gare Matabiau, en 1856. La ville se trouve désormais reliée à la capitale et à l'ère nouvelle et prometteuse des transports. C'est alors que l'on substitue les boulevards aux remparts, que l'on termine la place du Capitole et que l'on décide de percer les grandes artères. Petit à petit Toulouse perd son atmosphère moyenâgeuse.


                                                               

  Le début du XXe siècle est marqué par un essor important de la population Toulousaine. Celle-ci est le résultat de l'exode rural des campagnes du sud-ouest mais aussi de la combinaison des vagues successives d'immigrés quittant les régimes fascistes de leurs pays d'origine. Par ailleurs, Toulouse accueillera une nouvelle vague d'immigration au lendemain de la guerre d'Algérie évalué à 25 000 personnes, poussant la ville à s'étendre à l'ouest vers les banlieues et à construire de grands ensembles comme la célèbre cité du Mirail. 


De nos jours, Toulouse bénéficie d'un taux de notoriété élevé et surtout d'une image particulièrement positive.